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🧠 Corrélats neuronaux et conscience : la science face à son propre dogme

Dernière mise à jour : 4 avr.

Pourquoi les sciences de la conscience restent-elles figées sur l’idée que l’esprit émerge du cerveau, alors qu’aucune preuve expérimentale ne l’a jamais démontré ?

La réponse n’est pas scientifique. Elle est culturelle, idéologique… et profondément scientiste!






🔬 Le réductionnisme matérialiste : un paradigme qui s’essouffle

Depuis le XIXe siècle, la science moderne repose sur un cadre matérialiste-réductionniste : tout phénomène doit pouvoir s’expliquer par des mécanismes physiques, en remontant de l’observable complexe vers des composants simples (molécules, neurones, particules...).

Dans ce contexte, la conscience n’est qu’un épiphénomène neuronal, produit secondaire de l’activité cérébrale. C’est ce qu’on appelle les corrélats neuronaux de la conscience (CNC). On les traque, on les mesure, on les localise… mais :


👉 Personne n’a jamais expliqué comment une activité bioélectrique produit l’expérience subjective.

C’est ce qu’on appelle en philosophie de l’esprit le "problème dur" de la conscience (David Chalmers) :

  • Comment des flux d’ions ou des oscillations cérébrales peuvent-ils générer la couleur rouge, l’amour, la peur, le sentiment d’unité ?

  • Pourquoi la conscience aurait-elle émergé dans l’évolution, si elle ne modifie pas la matière ?

La science actuelle n’a pas de réponse. Et pourtant, elle refuse d’envisager d’autres hypothèses.



❌ Le scientisme, pas la science

Ce refus n’est pas une démarche scientifique, mais une posture scientiste.

Le scientisme, c’est cette croyance que seule la méthode expérimentale réductionniste peut accéder à la vérité, et que tout ce qui ne peut pas être mesuré aujourd’hui est soit illusoire, soit inutile.

Or, cette posture :

  • Ignore ou disqualifie les expériences de mort imminente (EMI), pourtant bien documentées,

  • N’explique pas les synchronicités, la médiumnité, les perceptions élargies,

  • Ne rend pas compte des expériences subjectives profondes (méditation, états modifiés de conscience, etc.),

  • Et surtout, rejette sans débat les modèles alternatifs issus de la physique, de la philosophie ou des traditions contemplatives.



🌀 Vers une physique de la conscience ?

Des chercheurs comme Philippe Guillemant, Bernardo Kastrup, Roger Penrose, Ervin Laszlo, Stuart Hameroff ou Larry Dossey proposent une autre lecture :La conscience n’est pas un produit de la matière, mais le substrat fondamental du réel.

Le cerveau serait plutôt une interface de réception / modulation, non un générateur.

Dans ce cadre :

  • L’espace-temps serait flexible et informationnel,

  • Le futur déjà là sous forme de potentialités,

  • La conscience aurait accès à des dimensions non locales, hors du cadre de la neuroscience actuelle,

  • Et les synchronicités, EMI, intuitions ou états élargis prendraient un sens structurel, et non plus "magique".



🧭 Osons sortir du dogme

Il ne s’agit pas ici de rejeter la neuroscience ou la rigueur expérimentale.Il s’agit de reconnaître ses limites, et d’ouvrir la voie à une épistémologie élargie, capable d’intégrer :

  • L’expérience subjective comme donnée scientifique,

  • Les phénomènes non expliqués comme pistes, non comme erreurs,

  • Une ontologie post-matérialiste, dans laquelle l’esprit n’est plus réduit à un sous-produit de synapses,mais reconnu comme une force d’organisation, de perception, et de co-création du réel.



🔓 Conclusion : pour une science humble, ouverte, vivante

La vraie science commence là où le dogme s’arrête.Et s’il fallait aujourd’hui oser remettre en question le dogme central de la science moderne, c’est bien celui de la conscience réduite au cerveau.

La science de demain ne pourra pas faire l’économie :

  • d’une réintégration de la conscience dans la structure du réel,

  • d’un dialogue transdisciplinaire entre neurosciences, physique, philosophie et traditions contemplatives,

  • d’une réconciliation entre l’expérience intérieure et l’observation extérieure.



--> La conscience n’est peut-être pas le fruit de la matière…… mais la matrice du monde vivant.

📚 Pour aller plus loin – Bibliographie sélective

🔹 Philippe Guillemant

  • La Route du Temps – Théorie de la double causalité, Éditions Trédaniel, 2010

Une vision audacieuse du temps comme flexible, bifurqué, influencé par la conscience.
  • Le Pic de l’Esprit, Éditions Trédaniel, 2017

Exploration des liens entre spiritualité, intention et science de l'information.
  • La Physique de la Conscience (avec Jean Stone), Éditions Trédaniel, 2021

Vers une unification de la physique moderne avec les états de conscience élargis.

🔹 Bernardo Kastrup

  • The Idea of the World – A Multidisciplinary Argument for the Mental Nature of Reality, Iff Books, 2019

Défense rigoureuse du monisme idéaliste à partir de la physique, neurosciences et philosophie.
  • Why Materialism Is Baloney, Iff Books, 2014

Réfutation claire et argumentée du dogme matérialiste, accessible et provocateur.
  • Decoding Jung's Metaphysics, Iff Books, 2021

Pont entre psychologie profonde, conscience collective et modèle idéaliste.

🔹 Autres références éclairantes

  • David Chalmers, The Conscious Mind, Oxford University Press, 1996

Le texte fondateur du "problème dur de la conscience".
  • Roger Penrose & Stuart Hameroff, Consciousness in the Universe: A Review of the Orch OR Theory, Physics of Life Reviews, 2014

Modèle quantique de la conscience à partir de la physique fondamentale.
  • Ervin Laszlo, Science and the Akashic Field, Inner Traditions, 2004

La conscience comme structure organisatrice d’un champ d'information universel.
  • Larry Dossey, One Mind, Hay House, 2013

Hypothèse d’un esprit unique non local, appuyée sur de nombreux cas cliniques.
  • Thomas Kuhn, La Structure des Révolutions Scientifiques, Flammarion, 1983

Pour comprendre pourquoi les paradigmes scientifiques résistent au changement.


 
 
 

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